Le 22 Septembre 2011:
Au hasard de mes relectures d'articles publiés sur la Marianne de Cheffer dans les publications philatéliques, j'ai retrouvé celui-ci dont je suis assez fier. En juin 2001 Timbres Magazine © avait demandé à ses lecteurs d'élire leur "Timbre d'usage courant du XX siècle". En voici le résultat.
Le 08 Juillet 2011:
Ministre des Postes et Télécommunications depuis Avril 1967, M Yves Guéna décida le remplacement du timbre d'usage courant et son choix fut guidé vers la Marianne de Cheffer, dont le projet avait été refusé au concours de 1954.
Henry Cheffer décédé en 1957, c'est à Claude Durrens que fut confié le travail de gravure en taille-douce. Ce que nous savons moins, c'est qu'une consultation sur ce renouvellement de 1967, avait amené ce même graveur, à proposer une serie de dessins (11) conservés par le Musée de la Poste. Ces projets, sont à mes yeux, que pure beauté et je vous livre en lien, sous celle présentée avec sa fiche du Musée de la Poste, les dix autres dessins.
Numéros d'identification :
Numéro d'inventaire : 17787
Autre numéro :
Catalogue Yvert et Tellier 1536
Désignation :
République
Marianne de Cheffer
Notes : Titre du timbre émis
Timbre-poste
Projet
France
1536
Création :
Rôle de l'auteur :
Dessinateur
Auteur : Durrens, Claude
Date de création :
1967
Matière et technique :
Technique :
Crayon feutre
Crayon Conté
Encre
Mesures :
Mesures :
Hauteur en cm 25,5 cm
Largeur en cm 17,9 cm
Notes : Dessin: 16 cm /12,4 cm + reproduction à l'échelle du timbre
Description analytique :
Projet représentant le buste d'une jeune femme, de profil.
Durrens s'attarde d'abord sur la réalisation de la figure et sur celle de l'arrière-plan.
Le visage et les cheveux de la jeune fille, d'une part, sont réalisés au crayon à papier puis certains traits et
certains cheveux sont rehaussés au feutre noir. L'utilisation de cette technique mixte permet de souligner
les singularités physiques de cette jeune femme. Sa volonté de personnaliser ce visage est renforcée par le
traitement du fond de la planche. En effet, il divise son fond en deux parties: à gauche, il trace des lignes
horizontales régulières et symétriques; à droite, il réalise un fond quadrillé et hachuré. Cette réalisation qui
met en lumière les traits du visage de la jeune fille et qui souligne la courbe de ses cheveux offre un autre
moyen de souligner les particularités de ce physique.
Pour finir, Durrens s'attarde sur la coiffure de cette jeune fille. Pour cela, il réalise de longs cheveux plus ou
moins ondulés, avec des fourches qui tombent irrégulièrement dans le dos et sur les côtés.Ce traitement
donne à cette figure un aspect réaliste et naturel. Il dispose également un épis de blé, évoquant la
représentation de Cérès sous la IIème République, devant les cheveux de la femme. Cet épis se divise en
deux branchages qui renforcent le caractère naturel de la figure et semble orner la surface capillaire. De plus, deux feuilles de cet épis retombent sur les cheveux et l'épaule de la jeune femme,
rapellant l'aspect
irrégulier de ses cheveux.
Cette animation des cheveux donne à cette figure un caractère naturel personnel qui renforce l'aspect
dynamique de la composition. Cette volonté réaliste est aussi très présente sur le timbre-poste.
Domaine :
Archive du timbre-poste
Dessin
Données patrimoniales :
Propriétaire : Propriété de l'Etat
Département :
Collections philatéliques
Exposition :
Référence d'exposition : Marcophilex 2009
Multimedia :
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©Toutes ces dessins sont la propriété du Musée de la Poste
Le 25 Juin 2011:
NOUVEAUX SITES
Voici une actualité bien riche cette semaine.
La création sur la toile, d'un site sur "les variétés de barres phosphorescentes sur lettre", tenu par Thierry, un étudiant à la passion philatélique certaine et d'un blog "les impressions timbrées" ouvert par Papy 24, ancien typographe à l'ITVF, tout aussi passionné que son cadet. Nos deux camarades de jeux habitent dans le même secteur géographique, peut être se rencontreront-ils un jour, pour partager plus étroitement le feu qui nous anime, la Philatélie.
Nous allons nous enrichir des conseils donnés au premier et de ceux reçus du second, car nos certitudes vont être remises à plats par les explications éclairées de notre "Papy" typographe. Cà risque même de bouger dans le landerneau philatélique.
La Poste avait envisagé pour des raisons économiques, de typographier une suite de valeurs pour la Marianne de Cheffer. Le seul projet abouti fût le 0,30F vert. Voici la photographie (© Musée de la Poste) des quatre poinçons pour ce projet. A l'heure d'aujourd'hui, j'ai la chance d'être le seul collectionneur à posséder les quatre épreuves d'atelier non-èmises. La 0,40F étant une pièce unique, les 0,45 et 0,50F étant connues à deux exemplaires et la 0,35F à sept ou huit.
Voici les liens du site pour ces épreuves (1et2)
Le 06 Février 2011:
Cette pièce est une première dans ma collection. Ce n'est pas une enveloppe et encore moins un timbre, mais un cendrier publicitaire. Elle ne rentrera pas dans un de mes albums, mais sera sur l'étagère du dessus. Merci Dominique pour le tuyau.
Le 11 Janvier 2011:
Henry Cheffer vécu une partie de sa vie à Tréboul, dans le Finistère, dans une jolie maison en face de l'atlantique. Voici la plaque commémorative, posée sur le mur d'enceinte de son ancienne propriété. Finistérien moi aussi je connais ces lieux d'une grande beauté. Henry Cheffer avait croqué ce littoral et cette ambiance océanique sur bon nombre de ses toiles et de ses timbres.
Voici le lien d'ou vient cette photo, pour que vous puissiez, vous faire une idée sur l'environnement de son petit paradis.
Le 12 Décembre 2010:
Voici une pièce envoyée par Vincent. Pièce qui au premier abord peux nous sembler exceptionnelle. En y regardant de plus près nous remarquons que la largeur de la marge correspond à un tirage pour feuille en TD6, que la dentelure supérieure est massicoté (pour quelle raison car cela n'est pas pour une confection de carnets) et qu'il y a deux problèmes de picot sur la dentelure supérieure du timbre de gauche. Il faut savoir que ce genre de variété pour une impression à plat est extrêmement rare et je n'ose imaginer le bourrage de la bobine pour une impression sur rotative (ce qui est le cas pour les Mariannes de Cheffer) pour obtenir ce genre de pièce.
Je ne suis pas expert philatélique, mais mon hypothèse est que sommes sûrement en présence d'une fabrication artisanale à partir de non-dentelés.
Quel est notre avis?
Voici le mail de Daniel, un ancien de l'ITVF.
Bonjour,
Je viens de voir sur votre site en date du 12 Décembre la bande avec piquage en biais.
Je n'imagine pas qu'un tel perforage aussi régulier soit consécutif à un accident de tirage, casse du papier ou autre. Mais une fabrication artisanale non plus en
raison des picots qui restent sur le timbre de gauche et qui ressemblent à une perforation avec une double épaisseur.
Je vous propose l'hypothèse suivante :
A cette époque, il arrivait au cours d'accidents de tirage, que des bouts de feuilles imprimées et non perforées, soient conservées et non contrôlées. Ces bouts
servaient à remplacer des feuilles complètement hachées par le perforage lors de casse de la bobine et difficilement reconstituables pour la Sécurité (Service du contrôle). On peut imaginer
qu'un agent indélicat, lors d'un arrêt de la rotative taille-douce, ait collé juste sur un point un de ces bouts de feuille en biais sur la bande de papier et que ce bout passe sous le
bloc du perforage (double épaisseur) et soit ainsi aussi régulièrement perforé et ce qui expliquerait ces picots restant, les picots coupés irrégulièrement sont coupés au cutter et non
massicotés. Un détail sur le timbre gauche qui a une traînée d'encre non sèche, donc juste avant le séchage dans le four tunnel IR, me ferait penser que ce bout de papier a été prélevé avant son
séchage lors d'une casse précédente du papier et confirmerait mon hypothèse, puisque un piquage régulier avec autant de travers me parait impossible technologiquement.
Le 28 Novembre 2010:
Voici une publication anglaise, édition 2006, qui fait la synthèse des tarifs postaux Français. Il est à espérer qu'un jour un de nos concitoyens s'attèle à la traduction de cette publication pour que nous puissions l'utiliser plus aisément. Son format la rend très facile à "promener" et elle est surtout très complète. Le prix modique de 10 livres anglaises et payable par Paypal rend l'achat de ce facicule très intéressant. Voici le lien pour l'achat, le contact est sympathique et la livraison rapide. Merci à Dominique pour ce renseignement fort utile.
Le 16 Novembre 2010:
Des feuilles non-dentelés imprimées en typographie viennent d'arriver sur le "marché", soi-disant au nombre de trois, elles sont donc non-dentelées, sans bandes phosphorescentes sur le Beaujard, sans n° de comptabilité général (à gauche de la 7ème rangée). Le N° de feuille (000615 observé) et la date sont décalés d'un tiers de timbre vers la droite. J'ai aussi noté trois anneaux de lune sur les timbres 6, 10 et 15. Ces feuilles sont très certainement des essais qui normalement auraient du être détruites à Boulazac. Il n'en est rien et j'imagine qu'àprés leur "évasion" de l'imprimerie Nationale, elles vont restées au chaud un long moment. Affaire à suivre.
Merci à la personne m'ayant fait parvenir ces scans.
Le 12 Novembre 2010:
L'Association Philatélique du Bourlonnais accueillera les 27 et 28 novembre prochain, à Boulogne sur Mer , le Groupement des Associations Philatéliques Spécialisées (G.A.P.S), le Cercle des Amis de Marianne (C.A.M), la Société des collectionneurs de coins datés et millésimes (SOCOCODAMI) et évidemment bien d'autres groupements.
Au programme:
- Assemblée générale du GAPS
- Assemblée générale de la SOCOCODAMI
- Réunion du CAM, qui fêtera son 25ème anniversaire à l'occasion de ce week-end
- Emission du timbre sur le "Bicentenaire des indépendances, Amérique latine et Caraïbes"
- Exposition thématique.
L'occasion sera donné de voir ou revoir le travail de Mr Dubouilh sur la Marianne de Cheffer, tandis que Mr Jacques Bidet présentera les maquettes de sept projets de Henry Cheffer au concours de 1954.
Le 08 Novembre 2010:
Le 64ème Salon d'automne vient de refermer ses portes à l'espace Champerret. De passage sur la journée du vendredi, j'ai pu baigner dans cette ambiance philatélique que je ne connais que trop peu, du fait de mon isolement régional. Ce déplacement sur Paris était avant tout l'occasion de rejoindre un certain nombre de "timbrés", qu'ils soient négociants ou collectionneurs avertis. Le rendez-vous donné au stand Philatelix autour d'un verre de cidre (merci à eux) était le moment pour mettre certains visages sur des adresses mail. Après une prise de contact rapide, nous nous sommes extirpés de la douce moiteur du salon pour aller déjeuner dans un restaurant proche. Malheureusement un moment trop court pour converser avec tout les participants, mais au final un grand moment de plaisir tout de même. L'après repas était un moment de flânerie dans les allées du salon à la recherche d'insaisissables"Chopin". Deux petits achats plus tard, il était temps de me séparer de mes camarades d'un jour, pour rejoindre sous l'escorte de Dominique, la gare Montparnasse. Le bilan philatélique de cette journée pourrait paraître bien maigre, mais la sympathie de tous m'a fait oublier très rapidement, la superbe pièce que j'aurais pu hypothétiquement dénicher à Champerret.